Bon, vous vous doutez bien du sujet que je vais aborder aujourd’hui. Non ? Allez, un petit effort ! Ça commence par un « c » et ça finit par un « s ». Je pense que vous avez compris maintenant
Nous sommes tous déjà « saturés » d’informations sur le sujet.
Nous vivons quelque chose d’inédit, quelque chose dont nous n’avons pas l’habitude et cela peut bien évidemment chambouler nos repères mais aussi venir heurter notre système de croyances, faisant remonter des pensées et des émotions que nous ne croyions pourtant pas avoir.
Il nous est bien indiqué ici qu’il nous faut réinventer quelque chose. Que les paradigmes anciens ne fonctionnent plus, que nous devons prendre en considération que le filtre avec lequel nous observons la réalité n’est plus le bon, qu’il nous faut ôter les lunettes que nous avons devant les yeux car elles ne nous permettent plus de voir clairement. Comme le disait Eistein : « On ne peut pas résoudre un problème avec le même mode de pensée que celui qui a généré le problème ».
Ensuite, il s’agit d’une maladie qui est présente à l’échelle mondiale. Cela signifie que nous sommes tous dans le même bateau et qu’il serait temps que nous nous en rendions compte. Nous avons encore trop tendance à considérer que les problèmes de l’autre ne sont pas nos problèmes. Nous raisonnons en logique de séparation au lieu d’agir depuis ce qui nous unit. Nous voyons l’autre comme différent au lieu de le voir comme « un autre moi-même », un autre spécimen d’humanité qui me ressemble davantage que je ne le crois. C’est d’ailleurs pour cela que nous co-créons un monde où trois humains sur dix n’ont pas la possibilité de boire à leur robinet, un monde où les toilettes sont un luxe pour 2,5 milliards de personnes, un monde où un enfant de moins de 5 ans meurt de faim toutes les 11 secondes. Si nous considérions l’autre depuis ce qui nous unit et non depuis ce qui nous sépare, jamais cela ne serait possible.
Et c’est d’ailleurs exactement cela que veulent nous dire les symptômes occasionnés par le coronavirus.
La fièvre vient questionner notre « je suis », mettre en lumière à la fois notre besoin de liberté individuelle et notre incapacité à vivre pleinement cette liberté : être authentique, exprimer ses besoins et ses ressentis, être conscient de son identité et la montrer.
La toux est quant à elle un symptôme qui se situe au niveau des poumons, qui est le niveau du chakra du coeur, en lien avec notre capacité et notre besoin d’être en relation. Ce symptôme nous invite à questionner les échanges avec l’autre, le lien du donner-recevoir, la manière de communiquer, mais plus globalement la manière de considérer l’Autre et l’Altérité dans notre vie.
Enfin, la maladie étant un virus, elle pose la question de l’immunité, là encore questionnant la nature de notre lien à l’autre et notre capacité à être en relation harmonieuse avec l’autre.
Le fait que ces deux symptômes soient associés nous donne un message très clair : comment être soi-même dans la relation avec l’Autre, comment considérer l’autre comme un autre moi-même tout en restant moi, en le montrant et en exprimant mes besoins spécifiques.
Et ayant un peu plus de temps que d’ordinaire, je redécouvre ma bibliothèque. Et me voilà, avec entre les mains « le petit dictionnaire en langue des oiseaux » de Luc Bigé
« C Le C consiste à partager ses richesses, intérieures et extérieurs,pour devenir ce que la forme lunaire de la lettre suggère: ouvert, accueillant, sensible et féminin. La chose n’est pas aisée car celui qui (c) est plutôt d’une nature mascline, coupante et directe, alors que la vie lui demande de devenir aussi disponible et directe, alors que la vie lui demande de devenir aussi disponible et ouvert que l’est la Lune pour recevoir la lumière du Soleil. »
« O Le O arpente le chemin de l’évolution, il conduit vers la seconde naissance, celle de la paix profonde qui va s’accomplir avec la lettre suivante, le P (paix).
« OR il détient un savoir(C) sur le soi (or symbolique) »
VIRUS : Est-ce une « ruse de la vie » ( vie ruse) ? Mais alors dans quel but ? Pour déstabiliser l’oganisme (V) qui a de la colère (ir, ire) contre le collectif (us,nous) et ses habitudes (us, usages). Le virus, en cas de pathologie, signerait alors le fait que la personne a des difficultés pour sortir d’une situation sociale où elle se vit comme un « parasite »; elle en a marre, sans oser le dire, d’utiliser et de dépendre des systèmes de sécurité sociale et de protection mis à sa disposition par la collectivité. En cela le « virus » est une ruse de la vie pour lui dire qu’elle se comporte comme un « virus » qui utilise à son profit les machineries de reproduction génétique de la cellule hôte. Il la pousse à retrouver la vraie « vie », sa vraie vie. (cf vie)
VIE: C’est un processus d’apprivoisement et de structuration de l’illimité. En effet le (V) est la matrice qui reçoit les oiseaux dans le ciel, ces pensées de Dieu. Puis le ( I) crée un lien entre le ciel et la terre, un perchoir pour l’oiseau en quelque sorte. Enfin le (E) manifeste ce lien dans une forme biologique qui arbore trois qualités: solidité physique, sensibilité affective et habilité pratique. Donc la vie consiste à acceuillir l’oiseau « pensée de dieu », à accepter que celui-ci nous bouscule jusqu’à ce qu’il se pose queque part dans la conscience et le corps qui seront, en retour, renouvelés »
Littéralement un coronavirus se lit « c’est or qu’on a est une ruse de la vie » pour retrouver notre vraie vie.
« La langue des oiseaux » aussi appelé « la langue des anges » peut nous permettre de comprendre autrement.Chaque lettre est à la fois une image et un son.
Je vous souhaite le meilleur. Prenez bien soin de vous.
Sylvie BAIKRICH