Au carrefour de plusieurs courants énergétiques, l’harmonisation « habitat-habitant » scanne l’inconscient domestique pour déloger le mal-être. Avec une paire de baguettes en laiton, une méthode pragmatique donne du sens aux blocages.
@Lucile de la Reberdière
Alternative santé 69
La maison est la représentation du corps. On y retrouve des fonctions organiques, comme manger ou dormir, mais pas seulement. Chaque être humain cohabite avec son inconscient. De la même manière, chaque habitat comporterait un espace invisible, dans lequel il se passerait des choses. La médecine symbolique considère que ces phénomènes sont la manifestation de l’inconscient de l’habitant, qui projette chez lui ce qui se passe en lui. Complémentaire des approches thérapeutiques conventionnelles, elle détecte – à domicile – les dysfonctionnements qui causent malaises et troubles au quotidien. Ses éléments de réponse sont intéressants face au burn-out ou à la polyarthrite.
Vivre dans un ventre
Au commencement était le paradis aquatique du giron. Nos ancêtres, les premiers hommes, avaient trouvé refuge dans des grottes pour se sécuriser. Aujourd’hui, les abris se déclinent à l’infini : « Les villages sont devenus des villes puis des mégalopoles qui attirent à elles, comme des ventres, des foules de plus en plus nombreuses. Le principe de sécurité de l’emploi aussi est un ventre », nous dit Gilles Gandy. Se protéger pour survivre est la quête de l’être humain. Toit essentiel au-dessus de la tête, la maison imprime en ses murs les projections vitales de son occupant. Elle constitue une grille de lecture des problématiques de l’individu, comme le sont les symptômes du corps. La médecine symbolique affirme qu’il est possible d’aider quelqu’un à aller mieux en écoutant sa maison. Ces informations sourdes, les animaux domestiques peuvent les capter. Et somatiser, à leur manière, l’inconscient de leur maître…
La mémoire des lieux
Si une maison peut être construite à proximité de failles, cours d’eau ou ondes électromagnétiques qu’un géobiologue saura détecter et réguler, elle peut aussi abriter des pollutions invisibles. Pour le couple Gandy, « rien n’existe dans la vie sans une partie visible et une autre, invisible. L’énergétique chinoise fait le même constat : il ne peut y avoir de phénomène plein, yang, sans sa contrepartie attractive, yin. En langage médical, on dit que tout phénomène invasif comme les microbes, bactéries ou virus, a pour contrepartie une défaillance immunitaire. » La faille de la personne serait la porte par laquelle pourraient pénétrer des énergies nuisibles. Mais nul besoin de fermer les fenêtres ici : c’est du dedans que provient ce que les baguettes détectent comme des manifestations plus ou moins pathogènes.
Retour sur son histoire
Pour la médecine symbolique, une masse énergétique n’a de raison d’exister que si elle trouve une faille où se loger. Et, souvent, ces béances ne sont autres que des réminiscences de problématiques familiales non résolues. Siège d’une quête de protection archaïque pour quiconque, la maison abrite les traces de notre lignée. Voilà pourquoi la médecine symbolique réharmonise également l’habitant en apposant les baguettes coudées près de la zone des reins, car « le passé est dans notre dos ».
Des baguettes biosensibles
En effet, pour aller à la rencontre de ces messages, la technique utilise des baguettes de sourcier (aussi appelées radmaster). Les méridiens du cœur passent dans la main, qui en est le prolongement. Les instruments biosensibles, tenus du bout des doigts, amplifient les micro-mouvements du senti. Les baguettes coudées, fabriquées dans la « vallée du décolletage » où est confectionnée toute l’horlogerie suisse, se tiennent devant le centre cardiaque. Elles peuvent s’ouvrir, se fermer, battre comme un cœur ou encore tourner en hélice en fonction des signaux qu’elles détectent. Le recours aux baguettes n’est que le premier chapitre du travail. Comme tout phénomène invisible aux yeux de celui qui vit là, les informations énergétiques doivent résonner sur un plan symbolique pour signifier leur raison d’être et se dissoudre. La méthode devient un langage qui aide à donner du sens aux troubles. Elle conjugue donc détections manuelles et explications rationnelles. « L’harmonisation habitat-habitant est une porte d’entrée vers un travail sur soi », souligne Gilles Gandy. Qui ajoute : « Nous n’entrons pas par le prisme de la maladie, mais par celui de l’envie de vivre. Lorsque la personne prend conscience de ses schémas mentaux et trouve en elle le goût de s’en sortir, il se crée un effet placebo. Je revendique le terme, car alors l’autoguérison s’enclenche. »
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