Rougeole : le remède naturel qui marche

La rougeole est dans nos murs : les pédiatres s’affolent et vaccinent.

Mais si tous les pédiatres pouvaient lire cette lettre, on ferait probablement l’économie d’une vaccination !

Car la rougeole fait désormais partie des onze vaccins obligatoires depuis le 10 janvier.

Je ne vais pas revenir ici sur l’adoption des 11 vaccins obligatoires pour les nourrissons.

Vous imaginez ce que je pense de cette mesure : chez un nouveau-né qui ne dispose que de l’immunité de sa maman, attendons-nous à relever une litanie d’effets secondaires.

Au passage, je remercie Isabelle Adjani de nous avoir éclairé sur la vaccination ! (écoutez ici son intervention sur France Inter si vous ne l’avez pas encore entendu, c’est remarquable).

Quant à Michel Cymes qui règne sur la médecine, il rejoint les « médecins fayots » qui tiennent à rester médiatisés, et en plus ça rapporte !

J’aimerais juste savoir s’ils font vacciner leurs propres enfants !

Excusez-moi pour ce début de lettre en forme de coup de gueule.

Mais revenons d’abord à la rougeole…

Oui, c’est un virus super-contagieux

Regardons de plus près ce qu’est cette maladie que vous-même – ou au moins vos frères et sœurs – avez probablement eue quand vous étiez enfant.

C’est une maladie virale, contagieuse, épidémique, qui atteint l’enfant avant dix ans. Elle ne récidive pas car le sujet reste immunisé.

Le virus de la rougeole se transmet par contact étroit (dans la chambre par exemple).

Elle atteint pratiquement tous les enfants entre 2 et 6 ans, bien qu’elle soit un peu moins fréquente aujourd’hui, du fait de la vaccination.

Une personne contaminée peut infecter 15 à 20 personnes.

L’incubation est de 10 jours, avec une contagiosité maximale entre les 4 jours qui précède l’éruption et les 3 jours qui suivent, principalement au printemps.

Elle présente des symptômes assez spécifiques :

  • Invasion durant 4 jours : rhume (écoulement nasal, yeux larmoyants et rouges), mal de gorge modéré, avec points blancs sur une muqueuse rouge à la face interne des joues, toux sèche, fièvre à 39°.
  • Phase éruptive pendant quatre jours : fièvre en plateau à 40°, mucosités rhino-pharyngées purulentes avec toux grasse, éruption débutant derrière les oreilles, s’étendant aux épaules au front au tronc puis aux extrémités (sous forme de plaques rouges de 5 à 10 mm de diamètre).
  • Phase de desquamation fine durant 10 jours, avec chute brutale de la fièvre.

La guérison est complète après 10 jours.

Des complications infectieuses peuvent survenir au niveau des oreilles (otite), des bronches (bronchites), une encéphalite qui peut survenir plusieurs mois ou années après la maladie, un coma, une paraplégie.

Les bons réflexes si vos enfants ou petits-enfants attrapent la rougeole :

  • Garder l’enfant au lit
  • Avertir l’école.
  • Désinfecter la gorge et le nez.
  • Calmer la brûlure des yeux en les tamponnant avec un coton humide propre.
  • Tamiser les lumières de la chambre
  • Faire boire.

Le virus de la rougeole est insensible aux antibiotiques.

Vous vous demandez peut-être quand il faut consulter :

  • Lorsque l’enfant a du mal à respirer ou est déshydraté.
  • Lorsque la fièvre persiste ou reprend.
  • Lorsque le petit malade est apathique, a la nuque raide, des maux de tête.
  • En cas de convulsions
  • Et si vous voulez un petit coup de pouce, tournez-vous vers l’homéopathie.

Le bon remède des homéopathes

Ceux qui connaissent l’homéopathie le savent : un symptôme est non seulement l’expression spontanée d’une maladie, mais également une manifestation réactionnelle. Il représente un signe d’alerte, en provenance du système de défense, indiquant un changement dans l’état du patient.

Il n’est donc pas illogique de prescrire un agent susceptible de provoquer l’ensemble des symptômes présentés par le patient, ce qui est une manière de renforcer son système de défense

Prescrire Belladonna, c’est-à-dire une substance qui peut reproduire expérimentalement les principaux symptômes de la rougeole, est un bon moyen de combattre cette maladie.

Tout se passe comme si le médicament dilué et dynamisé, intervenant « de surcroît » était capable de provoquer une contre-réaction, c’est-à-dire un phénomène allant dans le sens de la guérison.

Voici une ordonnance « type » d’homéopathie contre la rougeole :

  • Belladonna 5 CH : exanthème (rougeurs cutanées), fièvre élevée avec abattement, soif, sueurs, énanthème (taches rouges sur les muqueuses)
  • Euphrasia officinales 5 CH : conjonctivite avec écoulement excoriant et photophobie (sensibilité excessive des yeux)

3 granules de chaque en alternance trois fois par jour jusqu’à amélioration.

Pour une prescription élargie :

  • Aconitum Napellus : fièvre élevée avec agitation, éruption miliaire et petite toux sèche.
  • Drosera Rotundifolia : toux quinteuse pendant ou après la rougeole.
  • Morbillinum 9 CH : biothérapique de la rougeole (lysat d’exsudats buccophatyngés de rougeoleux) ; ce médicament peut être utilisé dans les suites de rougeole, en cas de complication.

À prendre en prévention quand l’épidémie s’annonce : 1 dose 3 jours de suite. Cet biothérapie fait fonction de vaccin.

N’oubliez pas les précieuses huiles essentielles

Il y a aussi quelques huiles essentielles précieuses qui sont d’un grand secours contre les maladies infantiles comme la rougeole, la rubéole, la scarlatine, ou la varicelle.

Voici un mélange d’huiles essentielles que je vous recommande, à prendre par voie cutanée, mélangée avec de l’huile végétale de calophylle inophyle :

  • H.E. Cistus ladaniferus CT pinène 1 ml
  • H.E. Ravensara aromatica 3 ml
  • H.E. Cymbopogon martinii 0,5 ml
  • H.E. Melaleuca alternifolia 1,5 ml

Diluer dans de l’huile végétale de Calophylle inophyle q.s.p 15 ml
Pour un bébé, appliquez 6 gouttes du mélange sur le thorax 3 fois par jour pendant 7 jours. Pour un enfant, appliquez 8 gouttes du mélange sur le thorax 3 à 4 fois par jour pendant 7 jours .

À très vite pour de nouvelles informations sur votre santé, et d’ici là, portez-vous bien !

Dr Jean-Pierre Willem