Les tentatives d’explications rationnelles des phénomènes paranormaux se font de façon pluridisciplinaire avec l’aide de psychiatres, psychologues, philosophes, théologiens, ethnologues, psychanalystes, médecins, physiciens, biologistes, mathématiciens, etc.
La très grande majorité d’entre eux partent sur un a priori, rejetant l’existence même, voire l’idée, d’un quelconque phénomène paranormal. Pour eux, ces phénomènes n’ont jamais fait officiellement l’objet d’observations scientifiquement reproductibles validées. À chaque fois, les expériences vécues individuellement qui leur sont rapportées sont considérées comme un entassement de croyances, superstitions, crédulité et naïveté de personnes en mal de sensationnel, de magie, de merveilleux, de mystère et d’étrangeté. De plus, les scientifiques participant aux expériences sont également persuadés d’être toujours confronté à des personnes de bonne foi mais vivant dans leur fiction, pire, des tricheurs, escrocs et manipulateurs. Néanmoins, il convient de rappeler que toutes les précautions prises par ces scientifiques dans le cadre d’une approche rationnelle ont permis de mettre en évidence des effets d’illusions et démasquer des plaisanteries, et plus grave, des tromperies et fraudes.
En conséquence, actuellement, aucune théorie scientifique ne permet d’expliquer officiellement les phénomènes dits paranormaux. Cependant, certains modèles de compréhension permettent de définir des éléments favorables à l’obtention d’un effet, mais uniquement psi. C’est le but recherché par pratiquement toutes les expérimentations : l’effet psi. Tous les modèles expérimentaux sont construits sur le postulat que le sujet, dit « sujet réactif », est à l’origine du phénomène.
Pour un grand nombre de chercheurs, notamment du monde médical, les phénomènes paranormaux existent seulement dans le cerveau de ceux qui les vivent. Ce dernier serait le seul responsable du vécu d’expériences paranormales par un sujet. Pour affirmer cela, les chercheurs s’appuient sur les résultats d’études scientifiques qualifiés d’objectives dans lesquelles les expériences paranormales sont devenues de simples objets et sujets d’études, hors contexte. Ce qui sous-entend qu’un effet paranormal est obligatoirement lié au psychique d’un individu, à l’exclusion de tout autre effet.
Il est permis de penser que les études effectuées dans les laboratoires et les méthodes utilisées pour reconnaître, comprendre et expliquer le paranormal sont inappropriées. Il est certain que les phénomènes paranormaux sont d’une plus grande richesse que ce qui peut être perçu par le prisme d’un appareil de mesure et d’une série de statistiques dans un laboratoire.
Par quoi est-il possible de remplacer le mot « Paranormal »
Lors des premières Assises Nationales de la Géobiologie en avril 2017, conscient que l’utilisation du mot « Paranormal » était galvaudée, prêtant aux sarcasmes et inappropriée, il a été proposé de le changer. Étant entendu que le changement de mot entraînerait un changement de paradigme.
Sur proposition d’une partie de l’assemblée et accepté au vote lors de la cinquième résolution, le mot « Paranormal » a été changé par la locution « Phénomène particulier » ou « Phénomènes particuliers ».
Cette décision a été entérinée par l’assemblée générale ordinaire de la Confédération Nationale de Géobiologie en date du 3 septembre 2017.
Dans cette acceptation, les phénomènes particuliers sont reconnus comme une réalité à part entière de la vie quotidienne, tout en étant non ordinaires. Dans la Théorie des formes et des champs de cohérence, le simple fait de penser paranormal pose le monde usuel comme la référence à côté de laquelle est posé quelque chose d’autre, qui est localisable, puisqu’à côté. Alors que le phénomène particulier émerge de nulle part. Il n’est pas localisable. Il n’est pas plus à côté du normal qu’ailleurs. Il émerge d’un ailleurs qui se trouve nulle part. Étant entendu, également, que le rayon de cohérence de « Paranormal » n’est pas tout à fait le même que celui de « Phénomène particulier », puisque les philosophies des deux sont relativement différentes.
Concernant le géobiologue
Le géobiologue est amené à rencontrer dans le cadre de son activité professionnelle un certain nombre de phénomènes particuliers, autrement dit non ordinaires souvent qualifiés à tort de « paranormaux » par la plupart des géobiologues et des clients. Le statut de géobiologue professionnel, à plus forte raison lorsqu’il se présente comme spécialiste ou expert dans ce domaine, l’oblige à un minimum de connaissance et de compétence.
Afin de poser les bases officielles de la profession de géobiologue, la Confédération Nationale de Géobiologie a défini le Tronc commun minimal des connaissances fixant le contenu de la géobiologie et celui du titre de géobiologue (03.2019). Parmi toutes les compétences requises figure celle de « Approche des phénomènes particuliers ». Ce champ de connaissance est relativement important pour le géobiologue car il est souvent confronté à des situations et des demandes échappant à toute logique rationnelle. Même s’il ne traite pas le sujet dans sa totalité il se doit au moins de pouvoir répondre à la plupart des questions posées par le client qui a vécu des choses qu’il ne comprend pas et ne peux pas expliquer.
La Confédération Nationale de Géobiologie a également élaboré La Charte professionnelle du géobiologue (04.2018) précisant que le géobiologue est habilité à détecter, mesurer, et évaluer un certain nombre de phénomènes y compris les phénomènes particuliers.
Déroulement d’un phénomène particulier
Les phénomènes particuliers se déroulent dans un certain champ (volume) de l’espace. La représentation de ces champs varie en fonction des époques, des parties du monde et des référentiels.
Les géobiologues, comme les parapsychologues, pensent que ces phénomènes sont une réalité dans un certain nombre de cas. Toutefois, une différenciation majeure existe entre les deux approches.
Les parapsychologues, pour leur part, sont unanimes. Les sujets sont la cause des phénomènes. Les lieux sont sans importance ou bien jouent, exceptionnellement, un rôle secondaire dans certains cas.
Des géobiologues pensent comme les parapsychologues. Ils sont persuadés que les phénomènes particuliers trouvent leur origine uniquement dans le psychisme des personnes. D’autres géobiologues estiment que ces phénomènes trouvent leur origine dans les lieux, les sujets sont en quelque sorte simplement les victimes en les subissant. Ce qui n’est pas totalement la réalité puisqu’ils contribuent, pour une part plus ou moins variable, à l’émergence des phénomènes.
Enfin, d’autres géobiologues estiment qu’il existe une troisième voie. Tout d’abord, sur le fait que les deux premières hypothèses ont chacune leur réalité et peuvent se rencontrer aussi bien l’une que l’autre. Ensuite, que ces deux hypothèses peuvent se combiner pour n’en former qu’une seule. C’est-à-dire que le lieu et le sujet sont étroitement liés dans leur relation. Cette contingence a pour conséquence l’émergence d’un champ de forme particulier.
Compétence
Le géobiologue professionnel de par sa formation et son expérience peut apporter son aide aux personnes confrontées à des situations non ordinaires. Il a appris à les décrypter, les interpréter et agir de façon appropriée.
Sa capacité d’écoute des personnes et d’acceptation de leur vécu lui permet d’aider ceux qui en font la demande.
Pour citer cet article : Olifirenko Bernard, Peut-on parler de paranormal (2/2), site internet : http://argemaformation.com/index.php/2020/02/25/peut-on-parler-de-paranormal-2-2/, le 25 février 2020.
Argema Formation – École Nationale de Géobiologie Appliquée.