Partir à l’aventure a longtemps signifié partir loin. Pourtant, on peut parfaitement la vivre sans parcourir le monde entier. C’est donc cela, l’essence de la micro-aventure ?
Oui, c’est vraiment reconnecter les citadins et les millenials (génération Y) à la nature en leur montrant qu’on n’a pas besoin d’aller en Mongolie ou au Népal pour se reconnecter à la nature, à soi-même et vivre une aventure. C’est rendre à nouveau la nature et la randonnée attirantes. Parce que, si l’on y réfléchit bien, la micro-aventure a toujours existé. Se balader en forêt, planter sa tente dans la nature, bivouaquer et marcher, il n’y a rien de nouveau à cela.
Des start-up, agences, offices de tourisme ou éditeurs se sont empressés de s’emparer de ce concept pour proposer des circuits clé en main, parfois payants. La micro-aventure serait-elle devenue un produit de consommation ?
La micro-aventure a énormément séduit les acteurs et les professionnels du tourisme. Personnellement, j’ai arrêté de croire qu’il y avait un modèle économique derrière ma démarche car partir à l’aventure, c’est improviser, c’est se débrouiller sans faire chauffer sa carte bleue, sans guide ou sans circuit bien balisé. Une aventure, ça s’invente, ça ne se duplique pas.
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