Un rapport de l’Association Internationale de Radioprotection (IRPA) relate : « Dans tous les organismes vivants, il existe des champs électriques et des courants endogènes qui jouent un rôle dans les mécanismes complexes de contrôles physiologiques, telle que l’activité neuro-musculaire, les sécrétions glandulaires, les fonctions de membranes cellulaires, le développement, la croissance et la réparation des tissus. Il n’est pas surprenant que, suite au rôle exercé par les champs et les courants électriques dans tant de processus physiologiques de base, des questions soient posées quant à des effets possibles de champs artificiels sur les systèmes biologiques ».
Les champs électromagnétiques, omniprésents dans notre vie quotidienne, semblent faire peser un risque important sur notre santé. Leurs effets nocifs sont démontrés par des études de plus en plus nombreuses (cf « En savoir + »).
Les dernières en date dénoncent des effets d’irrégularités sur le rythme cardiaque, des pertes d’audition, des interactions avec le diabète, la sclérose en plaque, des ruptures d’ADN, des modifications de la personnalité, …
Tous ces symptômes décrits dans les études semblent en tout cas être liés sous forme de co-facteurs à tous les signes d’électrosensibilité ou SICEM (syndrome d’intolérances au champs électromagnétiques), d’électrohypersensibilité, de fibromyalgie, de fatigue chronique, etc…
Ces effets s’ajoutent à ceux déjà démontrés en août 2007 puis 2012 par un groupe de chercheurs internationaux qui a réalisé la plus grande recherche scientifique sur le sujet des pollutions électromagnétiques : les rapports BioInitiative. Le rapport 2007 récapitulatif passe en revue plus de 1500 travaux publiés. Une nouvelle méta-étude BioInitiative du 31/12/2012, reprend les résultats de 1800 autres travaux publiés depuis.
Les rapports BioInitiative constituent un appel à la précaution sans précédent. Aujourd’hui, personne ne peut ignorer ni contester la réelle influence des champs électromagnétiques artificiels sur l’activité biologique vivante.