Les preuves des études BioInitiative (2007 et 2012)

Basé sur plus de 1500 études scientifiques effectuées dans le monde, le premier rapport de 2007 démontrait que les champs électromagnétiques ont des effets sur :
– le système nerveux,
– le système immunitaire,
– le système hormonal,
– la barrière hémato-encéphalique (celle qui fait qu’il y a un filtre entre le sang et le cerveau. Lorsqu’un cerveau d’enfant ou d’adulte est soumis à un champ électromagnétique, il y a une porosité qui s’installe, et des substances toxiques peuvent passer au niveau du système nerveux),
– élément génotoxique des champs électromagnétiques, (qui peuvent casser les molécules d’ADN, ce qui est susceptible d’occasionner des tumeurs).

Le consortium international scientifique BioInitiative ayant rédigé ce rapport préconisait déjà un seuil d’irradiation maximum de 0,614 V/m pour les hautes fréquences et de 2 mG (200 nT) pour le champ magnétique émis par les lignes électriques (1 mG et 100 nT pour les femmes enceintes).
Ce rapport a été validé par l’Agence Européenne de l’Environnement et par le Parlement Européen en 2008…
Le rapport BioInitiative 2012 :
les nouvelles preuves du danger des technologies sans fil
Le nouveau rapport Bioinitiative 2012 apporte de nouvelles preuves de la nocivité des champs électromagnétiques et des technologies sans fil. Il examine plus de 1800 nouvelles études scientifiques montrant que les utilisateurs de téléphones portables, les futurs parents, les jeunes enfants et les femmes enceintes sont exposés à un risque particulier. Cela concerne aussi bien les fréquences électromagnétiques émises par les lignes électriques, le câblage électrique, les appareils et les combinés que les technologies sans fil (téléphones portables et sans fil, stations cellulaires, « compteurs intelligents », Wi-Fi, ordinateurs portables sans fil, routeurs sans fil, interphones de surveillance pour bébé et autres appareils électroniques).
• Risque de gliome
Les études mettent notamment en évidence une augmentation du risque de gliome (une tumeur maligne du cerveau) et de névrome acoustique avec l’utilisation de téléphones portables et sans fil. Selon Lennart Hardell, Docteur en médecine de l’Université d’Orebro, en Suède, les preuves épidémiologiques indiquent que les ondes devraient être classées comme cancérigènes pour l’homme. Aujourd’hui, elles sont considérées comme « peut-être cancérigène »… Le médecin suédois a rajouté que les niveaux de référence et les limites de sécurité publique ne sont pas adéquates pour protéger la santé publique.
Risque pour les spermatozoïdes : téléphones, tablettes et ordinateurs portables
Le rapport mentionne une douzaine de nouvelles études concernant les impacts des ondes sur le sperme. Placé dans une poche ou sur une ceinture, le téléphone portable peut nuire à l’ADN du sperme, le déformer et ainsi diminuer la fertilité masculine. Mais les téléphones portables ne sont pas les seuls accusés : les ordinateurs portables équipés d’une connexion Wi-Fi peuvent également endommager l’ADN du sperme.
• Risque d’autisme
Plusieurs études mentionnent aussi un lien possible entre les troubles autistiques et les technologies sans fil. D’après Martha Herbert, docteur en médecine, il serait important de diminuer les seuils d’expositions aux technologies sans fil et aux fréquences électromagnétiques pour les personnes souffrant de troubles autistiques, les enfants de tous les âges, les personnes envisageant d’avoir un enfant et pendant la grossesse.
Risque pour le développement cérébral du fœtus : objets sans fil « portables » et femmes enceintes
Les appareils sans fil, tels que les téléphones et ordinateurs portables utilisés par les femmes enceintes risquent d’altérer le développement cérébral du fœtus. D’après des études portant sur des animaux et des humains, ceci se traduit par de l’hyperactivité et par des problèmes d’apprentissage et du comportement.
D’autres aspects sanitaires en lien avec les ondes électromagnétiques sont évoqués dans le rapport, notamment les dommages à l’ADN et aux gènes, les effets sur la mémoire, l’apprentissage, le comportement, l’attention, les perturbations du sommeil, le cancer et les maladies neurologiques telles que la maladie d’Alzheimer. Selon David O. Carpenter, docteur en médecine et co-éditeur, les preuves indiquant des risques pour la santé de milliards de personnes dans le monde sont aujourd’hui beaucoup plus nombreuses. Le statu quo est inacceptable à la lumière des preuves attestant des dommages.
Un premier rapport Bioinitiative publié en 2007 avait déjà mis en évidence les effets néfastes des technologies sans fil (stress cellulaire, génotoxicité, risques de tumeurs au cerveau ou de leucémies, etc.) sur la base des connaissances d’alors. Le nouveau rapport Bioinitiative 2012 renforce la certitude de la nocivité des ondes et montre l’urgence de mettre en œuvre de nouvelles normes de sécurité pour protéger la population des fréquences électromagnétiques et aux technologies sans fil qui font aujourd’hui partie de la vie quotidienne.
(Source : www.priartem.fr)
Pour consulter le rapport complet (version anglaise), cliquez ici !

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