Le 7 mai 2021, le 4ème Plan National Santé Environnement, intitulé « Un environnement, une santé » a été publié. Le document est cosigné par la Ministre de la Transition Écologique et le Ministre des Solidarités et de la Santé.
Ce plan trace les grandes lignes pour les cinq années à venir, de 2021 à 2025. Il contient quatre axes d’actions prioritaires : Informer, Réduire, Démultiplier et Connaître.
Plus précisément :
– Informer et former les professionnels et les citoyens, en innovant sur les moyens d’information et de sensibilisation du public ;
– Réduire les expositions environnementales affectant les santés ;
– Démultiplier les actions concrètes menées dans les territoires, en mobilisant tous les acteurs, notamment les collectivités ;
– Mieux connaître les expositions et les effets de l’environnement sur la santé humaine, la santé animale et la santé des écosystèmes, en développant la rechercher en santé-environnement.
La géobiologie telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui par un grand nombre de professionnels a toutes les qualités requises pour apporter sa contribution à la bonne réussite du PNSE 4, sur les cinq ans à venir.
Dans le même temps, le 12 mai, à l’occasion de la Journée internationale de sensibilisation aux maladies environnementales telle que l’électrohypersensibilité (EHS), l’hypersensibilité chimique multiple (MCS), le syndrome de fatigue chronique (SFC), l’intoxication aux métaux lourds, etc. une trentaine d’associations, dont les plus importantes sur le plan environnemental, demandent au gouvernement de prendre des mesures de prévention et de prise en charge des différentes hypersensibilités dont souffrent plusieurs millions de personnes en France.
Il est maintenant unanimement reconnu que ces affections d’hypersensibilités sont d’origines multifactorielles. C’est justement pour ces causes multiples et encore mal connues que le géobiologue trouve naturellement sa place dans le paysage socioprofessionnel pour en établir les relations et les conséquences. En effet, la nature de son intervention, le temps consacré à ses investigations, l’écoute des personnes, son savoir et ses connaissances multidisciplinaires lui permettent d’observer, détecter, mesurer, et décrire un contexte afin d’établir un diagnostic des conditions de vie dans le milieu, le plus fidèlement possible. Fort de tout cela, il peut proposer des aménagements et des dispositifs de remédiation afin de réduire, voire de supprimer les dangers et les risques potentiels.
De par son approche transversale et son indépendance professionnelle, le géobiologue est à même d’aider à faire le lien entre les ambitions du PNSE 4, 2021-2025, et les demandes des diverses associations sur la prise en compte des hypersensibilités environnementales.
La contribution du géobiologue à la recherche des causes environnementales peut être une aide précieuse pour les chercheurs dans la compréhension d’un effet cocktail très localisé auquel peuvent être exposées une ou plusieurs personnes, et contribuer à établir l’exposome individuel.
Bernard OLIFIRENKO
Géobiologue,
Saint-Ferréol, le 13 Mai 2021.
Pour citer cet article : Olifirenko Bernard, “Le Géobiologue comme acteur du PNSE 4.”, site internet http://argemaformation.com/index.php/le-geobiologue-comme-acteur-du-pnse-4la-realite-augmentee-en-geobiologie , le 13 mai 2021.