Journée Mondiale de l’ElectroHyperSensibilité

 

Le 16 juin 2022, journée mondiale de l’EléctroHyperSensibilité (EHS)

Le XXIe siècle voit l’émergence d’une nouvelle maladie directement liée à la civilisation actuelle, mais surtout à son évolution technologique : l’électrohypersensibilité. À ce jour, sont reconnues personnes électrohypersensibles celles qui déclarent l’être, sans autre besoin de validation médicale.

Le nombre de personnes touchées par cette maladie est estimé entre 3 et 6 % de la population générale, soit en France de 2 à 4 millions personnes pour une population française évaluée en 2022 à 67 813 396 habitants. Il faut reconnaître que ce chiffre de 2 à 4 millions est loin d’être anodin et mérite d’y prêter une attention particulière.

 

La plupart du temps les personnes se considérant comme EHS déclarent être confrontés à des souffrances du corps et des douleurs insoutenables en certains lieux ou dans certaines conditions environnementales, chaque fois que des champs électromagnétiques sont présents. Ce qui, actuellement, veut pratiquement dire partout, en tout endroit. D’où la difficulté pour ces personnes de trouver un lieu de non-exposition, qualifié de zone blanche.

 

Les sources de champs électromagnétiques à l’origine des problèmes de santé peuvent être indifféremment des Extrêmement basses fréquences provenant aussi bien des lignes électriques à Très Haute Tension que les installations électriques des bâtiments domestiques et industriels, en passant par tous les appareils électroménagers, outils et appareils professionnels, que des Hyper Fréquences avec les antennes de téléphonie mobile, les téléphones portables, box, appareils connectés, radars, etc. en passant par toutes les fréquences électromagnétiques intermédiaires, que sont les très basses, basses et très hautes fréquences, nécessaires au bon fonctionnement de grandes quantités d’appareils comme le compteur communicant « Linky ». De plus, pour complexifier la chose, les réactions d’hypersensibilité se déclenchent bien en dessous de valeurs limites d’exposition officielle, mais aussi bien souvent en dessous des valeurs guides appliquées en géobiologie, parfois même à des seuils extrêmement bas, comme dans le cas d’une réaction allergique.

 

Les symptômes ressentis par les personnes EHS sont très variés et différents d’un individu à l’autre. En d’autres termes, il n’y a pas de symptômes spécifiques, pouvant relier avec certitude une exposition à un champ électromagnétique avec un signe clinique bien précis. Il semblerait qu’en fonction des personnes, certaines soient affectées par les Basses fréquences et les autres par les radiofréquences ou les deux à la fois, étant entendu que ce sont ces dernières qui sont le plus souvent mises en cause.

 

Si l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) reconnaît, en 2004 puis 2005, la réalité médicale et la gravité des symptômes elle ne confirme pas la relation de causalité avec les champs électromagnétiques.

 

En France, la communauté scientifique et le corps médical académique ne reconnaissent pas cette maladie. Cependant, un certain nombre de scientifiques et de médecins accordent un intérêt croissant et du crédit aux déclarations des personnes en souffrance « électromagnétique ». De plus, des tribunaux ont rendu un certain nombre de jugements en faveur des personnes EHS.

 

Quelle que soit la cause de l’électrohypersensibilité, les géobiologues dans leur approche de l’hygiène de l’environnement peuvent participer à une meilleure compréhension du phénomène et contribuer à la mise en place de bonnes conditions de vie pour tout être vivant électrohypersensible, qu’il soit un être humain ou un animal, comme dans le cas des élevages.

Bernard OLIFIRENKO
Géobiologue,
Saint-Ferréol, le 15 juin 2022.

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