C’est un des quatre repères spatiotemporels utilisés par les êtres humains pour édifier des nombreuses constructions tout au long des millénaires et ce quelles que soient les parties du monde.
D’un point de vue symbolique l’équinoxe renvoie à l’équilibre entre la lumière et l’obscurité.
Différentes sociétés ont interprété ce moment singulier comme celui du pardon à partir duquel il est possible d’effectuer un nouveau départ, de construire quelque chose de nouveau.
Cet axe équinoxial a été reconnu dans l’urbanisation des cités comme dans la Rome antique où il est nommé decumanus maximus.
C’est aussi le moment des fortes marées d’équinoxe bien connues de tous les amoureux de la mer. Mais, c’est aussi le moment des fortes marées terrestres qui élèvent le sol de plusieurs dizaines de centimètres.
Cette élévation temporaire déforme la structure du sous-sol par effet de dilation des masses et des cassures géologiques. Cela n’est pas sans conséquence sur la perception biosensible que le géobiologue peut avoir lors de son intervention à ce moment-là.
Il peut en déduire une représentation et une interprétation inexacte, non conforme à ce que le lieu est normalement.
La prudence est donc de mise à cette période de l’année.
Pour finir, le mot équinoxe vient du latin aequinoctium, de aequi–, « égal », et nox, noctis, « nuit », sous-entendant que la durée du jour est égale à celle de la nuit. Il est légitime se demander pourquoi lors de la création du mot, la nuit, la partie sombre d’une journée, est prise comme référence, plutôt que la partie lumineuse, la lumière.
Equidies, aurait été beaucoup plus clair !
Bernard OLIFIRENKO
Saint-Ferréol, le 22 septembre 2020