Du sensible au biosensible

Le sensible et le biosensible font l’objet d’une fréquente confusion dans l’esprit de la plupart des personnes. Qu’en est-il exactement ?

 La nécessité d’une pensée appropriée.

Le concept et le vocabulaire associés doivent être nécessairement en cohérence avec l’action engagée.

Dans le cas contraire, il y a généralement apparition d’un conflit cognitif conscient ou inconscient. Dans la plupart du temps, il est inconscient. Si le conflit est conscient et rejeté par l’opérateur, il y a apparition d’un déni. Ce cas de figure devient plus problématique par l’émergence d’une incohérence.

 La sensibilité.

Elle est définie comme la qualité par laquelle un être vivant peut recevoir les impressions physiques, mais aussi les impressions morales et les sentiments. Au regard de la physique, la sensibilité est la capacité de faire la différence entre deux valeurs.

Pour ce qui est de la sensibilité humaine, elle correspond essentiellement aux cinq sens communs que sont le toucher, l’ouïe, le goût, l’odorat et la vue. À cela, il est possible d’ajouter un certain nombre de sens supplémentaires moins connus mais tout aussi actifs. À ce jour, il est possible d’attribuer une vingtaine de sens à l’être humain.

Dans le quotidien, tous ces sens fonctionnent en dessous du seuil de la conscience. Ils assurent la survie de l’organisme dans l’immédiateté. Les sens informent sur la nature du milieu sans aucune interprétation de ce qu’il peut arriver dans un futur probable.

 

Parmi les sens supplémentaires, il est possible de parler plus particulièrement du sens somesthésique, la sensibilité du corps. Ce sens commun, très souvent ignoré, est pourtant considéré comme le principal système sensoriel de l’organisme. Son fonctionnement est effectif dès le troisième mois de gestation.

Ce système sensoriel somatique renseigne sur l’état du corps lorsqu’il est confronté à une situation inconfortable. Sa grande sensibilité lui permet de relever de faibles variations du milieu environnant.

C’est par ce biais que des sourciers et/ou radiesthésistes arrivent à trouver la présence d’une eau souterraine. Il peut en être de même pour tous autres phénomènes recherchés sur site tels que faille et fissure géologique, cavité souterraine, filon métallifère.

Dans ce cas, le sens somesthésique se manifeste généralement chez l’opérateur (géobiologue, radiesthésiste, sourcier, etc.) par une douleur (nociception) organique, articulaire, ou de toute autre partie du corps, mais aussi par de la chaleur (thermoréception), une pression (épicritique), etc., en fonction de la chose recherchée. C’est à partir de ce type de réponses renouvelées que l’opérateur peut arriver à codifier son corps en rapport des choses recherchées.

 

La biosensibilité, un autre paradigme.

La notion de biosensibilité a été introduite en géobiologie par Raymond Montercy dans les stages qu’il animait dans les années 1980.

La biosensibilité est la capacité du vivant à appréhender le milieu au-delà des sens communs. Elle permet d’enrichir la connaissance de celui-ci avec une plus grande finesse.

Elle permet également de créer une sorte de réalité augmentée dans le sens où elle apporte des informations supplémentaires sur le milieu, non fournies par les sens communs.

Aujourd’hui, cette capacité latente est en état de cécité chez la quasi-totalité des personnes.

Pour accéder à la véritable biosensibilité, l’opérateur doit avoir une pensée et un vocabulaire en adéquation avec le concept dans lequel il évolue.

La biosensibilité fait partie intégrante d’une conception du monde faisant appel au totum de l’être. Celui-ci étant entendu comme la totalité des différents « corps » et autres composants un être vivant, et plus particulièrement un être humain. C’est au travers de ce totum que la biosensibilité s’exprime et permet d’accéder aux informations du milieu les plus subtiles.

Il ne s’agit pas d’une intuition, d’une perception extrasensorielle, d’un sixième sens, etc. ni d’une forme de mysticisme ou d’une idéologie ésotérique mais quelque chose d’autre de plus profond. C’est quelque chose qui fait partie intégrante du vivant. Il s’agit d’une essentielle et intime connexion aux champs informationnels présents à chaque instant en tout lieu. La biosensibilité peut être pensée comme une forme d’intelligence du vivant.

Au même titre que le champ morphogénétique procède à la structuration du vivant, la biosensibilité permet à celui-ci de s’affranchir de la notion d’espace-temps.

La biosensibilité peut s’accompagner d’une réponse sensible. Il n’y a rien d’incompatible à cela. Bien au contraire, ce double moyen de reconnaissance et d’évaluation des choses provenant du milieu environnant peut enrichir l’interprétation qui en est faite.

 

La biosensibilité est propre à chacun.

La biosensibilité permet d’accéder à des niveaux d’informations non compatibles avec les sens communs. Elle permet de reconnaître la présence d’eau dans le sous-sol, d’une cavité souterraine, d’une faille géologique, d’un filon métallifère, etc. Elle permet aussi d’accéder à l’Autre Champ de Cohérence et ses innombrables rayons de cohérence dans lesquels il est possible, entre autres, de retrouver des phénomènes particuliers.

Tout cela est possible qu’elle que soit la distance et le temps qui sépare l’opérateur de la chose recherchée. Elle permet également d’évaluer, tout simplement, la qualité biocompatible d’un lieu avec le vivant.

 

Il existe plusieurs formes de biosensibilité.

La biosensibilité globale permet de savoir si la chose recherchée existe bien en tant que telle, sans plus de détails sur sa nature, ses limites, sa composition, etc.

La biosensibilité différenciée permet de savoir sous quelle forme cette chose existe et d’en connaître les caractéristiques.

Ces deux formes de biosensibilité s’appliquent à tous les domaines, quels qu’ils soient.

 

Quels outils pour la biosensibilité.

Le géobiologue a la possibilité d’utiliser des outils dits « Phénistes », que sont baguettes, antenne de Lécher, pendule, etc. Ces outils sont utilisés par les radiesthésistes et la plupart des géobiologues avec un concept de fonctionnement totalement différent. Dans leur cas le modèle de pensée est basé sur le système cartésien (mesure, onde, fréquence, énergie, etc.). Dans le cas de la biosensibilité le modèle de pensée est basé sur un système non cartésien (champ informationnel, etc.). La différence est fondamentale. C’est justement cette différence qui permet d’éviter les conflits cognitifs et d’accéder à des niveaux d’informations d’une grande richesse.

 

Théorie sur la biosensibilité.

À ce jour, aucune théorie solide ne permet d’expliquer totalement comment fonctionne la biosensibilité. Pourtant, elle s’exprime à tous ceux qui la reconnaissance et la développe avec conviction. Il ne s’agit par d’un leurre, d’une croyance, d’une foi en quelque chose mais bien d’une propriété du vivant, trop souvent ignorée.

Pour citer cet article : Olifirenko Bernard, Du sensible au biosensible, site internet : http://argemaformation.com/index.php/2019/11/25/du-sensible-au-biosensible/, le 25 novembre 2019.
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