De la Vierge blanche à la Vierge noire

Notre Terre en mouvement dans le système solaire, lui-même contenu dans la voie lactée, fait partie du superamas de la Vierge. Ce dernier est ainsi nommé parce que l’amas de la Vierge est en son centre.

De nombreuses églises, parfois modestes, sont dédiées à la Vierge. Elles sont appelées « Notre-Dame ». Quelques-unes possèdent une statue de Vierge Noire. Dans la grande majorité des cas, l’histoire locale raconte que la statue de la Vierge a été trouvée par un bouvier à l’occasion d’un labour. La présence de la statue a été révélée heurtée par le soc de la charrue, tiré par des bœufs, lorsque celui-ci est venu creuser son sillon dans la terre encore chaude du début d’automne. Le fait que ces statues soient trouvées enterrées à ce moment de l’année n’est pas anodin. Cette indication symbolique précise la forte relation qu’il existe entre la Vierge Noire et la terre, l’aspect tellurique, l’obscurité des profondeurs des grottes, cavernes et autres cryptes.

Si l’origine de chacune de ces Vierges n’est pas toujours connue, en revanche leur symbolique est enseignée dans la tradition ésotérique chrétienne. Il est dit que la Vierge Blanche passe en Vierge Noire au moment de l’équinoxe d’automne, vers le 22 septembre suivant les années. Il fut un temps où durant cette période la constellation Virgo coïncidait avec le signe zodiacal de la Vierge et celle de Libra avec celui de la Balance. L’effacement de Virgo, à l’équinoxe d’automne, laissait la place à Libra.

Durant la présence d’environ de 30 jours de Libra (la Balance) dans le ciel nocturne les échanges, de champs informationnels, cosmotelluriques sont dits en équilibre dynamique. Vers le 20 octobre, la Vierge Noire part pour un long voyage de sommeil avant son retour à la lumière…

C’est en connaissant ces rythmes naturels que le géobiologue est à même de mieux comprendre ce qui se passe sur certains lieux reconnus et utilisés comme espaces sacrés par la religion. Tout ce savoir perdure, au fil du temps, grâce à la transmission initiatique des anciens.

Bernard OLIFIRENKO
Géobiologue,
Saint-Ferréol, le 6 novembre