Auteur Aurélie Aimé INREES L’étude de la terre vivante

 

source : www.inrees.com
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Dressés entre ciel et terre, nous sommes en permanence impactés par des champs subtils émanant des forces telluriques et célestes. Faire appel à un géobiologue permet de prendre conscience de ces influences et d’agir en fonction, pour optimiser nos habitats ou notre agronomie.

Image c  Luiza Laffitte

Du grec gê « terre », bio « vie », et logos « étude », la géobiologie est littéralement l’étude de la terre vivante. Au regard de cette discipline, notre planète est un organisme vivant à part entière, avec un corps physique et énergétique, et qui à sa façon respire. Le Larousse définit la géobiologie ainsi : « science qui s’occupe des rapports de l’évolution cosmique et géologique de la planète avec celle de la matière vivante. » Humain, animal ou végétal, nous sommes sans cesse sous l’influence des forces invisibles émanant du ciel et de la Terre, « telles des antennes reliées aux énergies cosmo-telluriques, sans en être conscients », nous dit le géobiologue suisse Dominique Mottet.

Au fil des siècles, l’être l’humain a toujours œuvré en cocréation avec ces champs invisibles pour permettre l’équilibre biologique du vivant, choisissant méticuleusement son lieu de vie, de culte, ou l’emplacement d’un bâtiment agricole… Déjà nos ancêtres, reliés au monde invisible, savaient ! « Géobiologue est le plus vieux métier du monde. Quand les êtres humains ont voulu se sédentariser, ils ont cherché un endroit où ils se sentaient bien. Ils captaient les zones de failles et pouvaient déterminer s’il y avait de l’eau, afin de pouvoir la puiser », nous explique Stéphane Demée, géobiologue spécialiste du monde agricole.

« Citons les Romains qui regardaient paître leurs troupeaux pour connaître les zones propices à la construction. Une fois la saison de pâture passée, ils étudiaient l’état des viscères des animaux afin de comprendre l’impact de ces énergies sur leurs bêtes », décrit-il dans son livre Géobiologie en agriculture, le guide (très) pratique. Joseph Birckner, dans son ouvrage L’influence du lieu : géobiologie et santé, rapporte également que « près de 2 500 ans avant notre ère, en Chine, il était impensable d’entreprendre la construction d’une maison sans faire appel à un maître en Fongchoei qui s’occupait de la science des vents (Fong) et des eaux (Choei). Après l’étude du lieu, le maître tenait compte des “veines du dragon”, c’est-à-dire des failles et des cours d’eau du sous-sol, qu’il ne faut en aucun cas perturber. »

Cheminée cosmo-tellurique, le souffle de la Terre

La cheminée cosmo-tellurique est l’une des zones géopathogènes prises en compte en géobiologie. Prenant la forme d’un cylindre invisible s’élevant à la verticale à partir du sol, son diamètre varie dans le temps : il diminue pendant trois minutes environ, puis après une courte période de repos augmente pendant deux à deux minutes et demie, avant de recommencer le cycle. « Ceci est parfois assimilé à une respiration de la Terre », nous dit Estelle Watrin. Stéphane Demée confirme que « la Terre respire à sa façon. Avec l’espace cosmique, elle échange continuellement des fluides énergétiques en un mouvement alternatif ascendant et descendant. Les cheminées verticales peuvent envoyer des branches latérales susceptibles d’irradier négativement les pièces aux alentours. » Ces champs d’influences que nous considérons comme néfastes dans certaines circonstances sont à manier avec modestie et prudence, comme le souligne Dominique Mottet : « Si je trouve une cheminée cosmo-tellurique à un endroit inapproprié, je ne vais pas la mettre chez un voisin, mais la déplacer le moins loin possible. Si cette énergie particulière est là, tel un point d’acupuncture de la Terre, c’est qu’elle a besoin de régénérer quelque chose. Elle lui est vitale. »

Le vivant s’organise autour de ces champs subtils

Mais de quel ordre, exactement, sont ces influences ? D’une façon globale, les forces cosmiques intègrent l’influence électromagnétique du Cosmos, les activités du Soleil et de la Lune. Les forces telluriques sont liées à la nature magnétique du noyau terrestre qui génère un rayonnement électromagnétique dans lequel nous baignons en permanence, indispensable à la vie. Trois pôles sont considérés pour établir la santé d’un lieu : les pollutions d’origine humaine comprennent le bâtiment et l’appareillage électrique ; les interférences naturelles intègrent la géologie (p. ex. les failles), l’hydrologie (p. ex. les eaux souterraines) et les rayonnements cosmiques et telluriques (p. ex. les réseaux Hartmann et Curry, les cheminées cosmo-telluriques). Enfin, l’histoire du lieu, « mémoire des murs », et la présence d’entités sont aussi prises en compte.

Même si la plupart d’entre nous ne sont pas conscients de l’intensité de ces rayonnements, nous n’y sommes pas moins sensibles… Un séjour quotidiennement prolongé ou le fait de dormir dans une zone perturbée peuvent entraîner mal-être, fatigue ou différents troubles dont l’origine peut sembler inexplicable. Considérant l’ensemble de ces influences, le géobiologue est à la fois sourcier, radiesthésiste, électricien, architecte et historien. Il doit travailler avec ses sens subtils – aidé parfois d’outils simples tels la baguette de sourcier ou le pendule – mais aussi avec des instruments de mesure de pointe, tels des appareils d’électricien. Son objectif est de détecter les différentes zones pathogènes de l’habitat, du lieu de travail ou des exploitations agricoles. Lors de son intervention, il réalise une cartographie du lieu, qui demande d’« observer le paysage, la déclivité, la géologie, les endroits où tombe la foudre, les arbres, la présence ou l’absence d’oiseaux, les fissures dans les murs, les lignes électriques, les transformateurs, les tours de télécommunication, les châteaux d’eau, les zones industrielles… », explique la vétérinaire et géobiologue Estelle Watrin dans sa thèse Contribution à l’étude de l’influence des facteurs géobiologiques sur la santé animale.

Une fois ces perturbations répertoriées, il proposera un protocole pour rectifier leur influence. « Les techniques de correction sont propres à chaque géobiologue. Certains travaillent avec le minéral, ils vont mettre des pierres à des endroits bien précis pour rééquilibrer ces énergies. Certains travaillent avec des ondes de forme, ou en acupuncture », nous dit Stéphane Demée. D’autres, à l’instar de Dominique Mottet, travaillent principalement dans le plan éthérique : « En cas de mémoire des murs, par exemple, je vais chercher sur quelle fréquence cette énergie vibre, en entrant en contact avec elle. Dans un second temps, je vais par l’intention enlever ou isoler cette vibration, puis changer ensuite l’information de cette perturbation. »

>>> PODCAST exceptionnel sur la GEOBIOLOGIE sur INREES Inexploré n°50

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